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UNDT/2023/026

UNDT/2023/026, Coleman

Décisions du TANU ou du TCNU

La requérante affirme que l'évaluation préliminaire de sa plainte était erronée, car elle ne prenait pas en compte la totalité des preuves, et que l'OIAI était partial et appliquait une norme illusoire au niveau de gravité impliqué dans le harcèlement et l'abus d'autorité allégués.

Cependant, malgré le nombre d'allégations faites par le requérant, le Tribunal note qu'aucune preuve n'a été fournie pour étayer la conclusion que la décision contestée est illégale, déraisonnable ou inappropriée, ni que l'évaluation préliminaire était erronée.

Au contraire, il est clair que le Bureau de l'Inspecteur général a en fait pris en considération l'ensemble des preuves, concluant légalement et raisonnablement que ses allégations étaient soit non fondées, soit pas assez sérieuses pour atteindre le niveau d'une faute professionnelle. L'appréciation des éléments de preuve pertinents et non pertinents et la décision sur le degré de gravité de la conduite examinée ou évaluée relèvent bien de l'autorité discrétionnaire du Bureau.

Décision Contestée ou Jugement Attaqué

La requérante conteste la décision de l'Office de l'audit interne et des enquêtes (OIAI) de classer sa plainte pour harcèlement et abus de pouvoir sans enquête approfondie.

Principe(s) Juridique(s)

L'Organisation dispose d'une certaine marge d'appréciation quant à la manière de procéder à l'examen et à l'évaluation d'une plainte pour conduite prohibée. L'Organisation dispose d'un certain pouvoir d'appréciation sur la manière de procéder à l'examen et à l'évaluation d'une plainte pour conduite prohibée et ce n'est qu'en cas d'accusation grave et raisonnable qu'un membre du personnel a droit à une enquête contre un autre membre du personnel, qui peut faire l'objet d'un contrôle juridictionnel.

Une plainte doit présenter des "indices significatifs" de "conduite interdite".

Il incombe au plaignant de convaincre le fonctionnaire responsable qu'il existe des motifs suffisants pour justifier une enquête formelle d'établissement des faits.

Le contrôle juridictionnel d'une décision administrative implique une détermination de la validité de la décision contestée sur la base de la légalité, du caractère raisonnable et de l'équité de la procédure.

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Rejeté sur le fond

Le Bureau de l'Administration de la Justice (BAJ) a préparé ce résumé de la jurisprudence a titre informatif seulement. Il ne s'agit pas d'un document officiel et il ne faut pas s'y fier comme une interprétation faisant autorité des décisions des Tribunaux. Pour les textes faisant autorité des décisions, veuillez-vous référer au jugement ou à l'ordonnance rendue par le Tribunal respectif. Les Tribunaux sont les seuls organes compétents pour interpréter leurs jugements respectifs, conformément à l'article 12(3) du Statut du Tribunal du Contentieux Administratif des Nations Unies (TCANU) et à l'article 11(3) du Statut du Tribunal d'Appel des Nations Unies (TANU). Toute inexactitude dans cette publication relève seulement la responsabilité du BAJ, qui doit être contacté directement pour toute demande de correction. Pour faire part de vos commentaires, n’hésitez pas à communiquer avec BAJ à oaj@un.org

Les résumés des jugements étaient généralement préparés en anglais. Ils ont été traduits en ¹ó°ù²¹²Ôç²¹¾±²õ et sont en cours d'examen pour en vérifier l'exactitude.